Une petite cerise craignait d'être mangée.
Encore toute verte les oiseaux la boudaient,
Les gloutons l'évitaient.
Sous le feuillage elle fuyait le soleil
Pour ne pas rougir, pour ne pas murir,
ni mourir.
ni mourir.
Un coup de vent soudain à l'automne venu
Emporta toutes les feuilles
Et bien sûr son abri.
Un enfant la voyant
Verte et ronde comme perle de jade
S'écria : Maman regarde la jolie bille !
Vois comme elle brille !
La cerise flattée en rougit, devint rubis, fut cueillie
Et croquée
La coquetterie est un vilain défaut
Surtout chez les cerises
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