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mercredi 5 décembre 2012

Une expression toute faite


C'est mieux fait qu'à faire...
c'est ce qu'on se dit à la fin du mois de janvier après la litanie des voeux plus ou moins sincères et le défilés de lointaines parentes moustachues qui vous embrassent à bouche que veux-tu.
S'il n'y avait que de jolies cousines on dirait: c'est mieux à faire que si c'était fait. Mais les statistiques sont formelles, il y a moins de gens avec qui on a envie de le faire que de gens avec qui on souhaiterait que ce soit déjà fait. Moins de gens dont on se soucie de ce qu'il pourront faire dans l'année que de gens dont on se moque éperdument qu'ils aillent se faire pendre ici ou ailleurs. Alors autant le faire vite pour ne pas avoir à le faire plus tard. C'est comme si c'était fait direz-vous. Mais alors pourquoi le faire si c'est «comme» si c'était fait. Il est objectivement inutile de faire une chose pas encore faite mais qui ne présente pas de différence notable avec une chose qui a déjà été faite. A moins que l'on cherche uniquement la satisfaction d'avoir fait la chose même si elle n'était pas à faire. Auquel cas il vaut mieux la faire, quitte à forcer un peu la main de celui ou celle avec qui on le fait. C'est donc uniquement parce que c'est mieux fait qu'à faire que les vieux messieurs embrassent volontiers, et si possible à plusieurs reprises, les jeunes femmes. C'est juste pour ne plus avoir à le faire.

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