Je connais à ce jour toutes sortes de fils,
différents,
jamais
parfaits.
Fil
de coton, sans prétention,
trop
modeste peut être.
Fil
de laine, chaud au corps et au cœur
mais
qui pique... ou qui gratte.
Fil
de lin, solide, inusable
mais
un peu brut, un peu rugueux.
Fil
de soie, doux et léger comme une caresse d'enfant,
délicat,
délicat,
mais
fragile.
Fil
d'or, précieux, inestimable
mais
ostensible
et
trop bling-bling.
Fil
de nylon qui s'étire sans rompre.
Fil
de pêche, transparent, discret,
mais
traitre,
avec
son hameçon.
Fil
de fer, toujours utile
mais
trop tordu.
Le
fil à couper le beurre
je
ne l'ai pas inventé.
J'ai
évité les fils des haricots,
agaçants,
entre
les dents
et
le fil du rasoir,
trop
tranchant.
J'ai
connu des fils conducteurs
que
j'ai suivis
les
yeux fermés,
et
je me suis laissée embobiner,
tant
et tant…
que
je crains de l'avoir perdu,
le
fil de mes pensées.
Il est cependant un fil doux et chaud
précieux,
mais sans prétention
modeste,
discret et pourtant fort,
solide
et sûr,
à
l'épreuve du temps et de l'éloignement,
tout
comme des tensions,
un
fil qui nous lie,
à
la fois invisible et présent,
ce fil on le nomme Amitié
4 commentaires:
Quel beau travail !ce texte sur le fil est vraiment superbe.filons. Une parfaite amitié !
Merci bel(le) inconnu(e) 😉
Filons, filons...
Pas si inconnue que ça ...c'est vero
Hi,hi, hi...😊
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